Ânes en culottes
Les ânes en culottes, emblème de l’Ile de Ré
Si vous êtes à la recherche d’une souvenir de l’Ile de Ré suite à votre séjour à l’hotel de La Marée, vous trouverez dans de nombreuses boutiques des peluches d’ânes en culottes, emblème de l’Ile. Découvrez leur histoire et le raison pour laquelle nous ils portent ces fameux pantalons!
Les premiers ânes du Poitou débarquèrent sur l’Ile de Ré en 1860 via le port de la Flotte. A l’époque, ils servaient pour le travail agricole (notamment les vignes), la récolte du sel, l’entretien des marais salants, ainsi que le transport de marchandises et de personnes. Ils remplacèrent le cheval avant d’être eux-mêmes remplacés par la mécanisation.
Vous pourrez les apercevoir autour des remparts de Saint Martin de Ré ainsi qu’au Parc de la Barbette, à côté du port de ce village.
A l’origine, une paysanne d’Ars en Ré eut l’idée de prendre une vieille chemise de son mari pour protéger son âne des parasites (mouches et moustiques) mais aussi et surtout des chardons qui les blessaient. Cette idée s’est ainsi répandue donnant les ânes en culottes que nous connaissons encore aujourd’hui même si le folklore ne leur en fait porter maintenant qu’aux pattes arrières.
Le lait des ânesses sert aujourd’hui à la fabrication artisanale de savons. Vous pouvez ainsi visiter la savonnerie de l’île de Ré à Loix (dans la zone artisanale près de la chèvrerie) et vous pourrez vous procurer lesdits savons parfumés ou non.
Des ânes originaires du Poitou
Cette race mulassière est ainsi la plus ancienne race d’ânes. L’Âne du Poitou semble effectivement avoir fait son apparition dès le Xe siècle en France, époque à laquelle plusieurs écrits font déjà état de la pratique de l’hybridation mulassière. Ils faillirent disparaître après la Seconde Guerre mondiale.
Une stagiaire ingénieur aux Haras nationaux décida de faire une étude et démontra qu’il ne restait que quarante-quatre baudets du Poitou répartis dans huit élevages à la fin des années 70.
Par ailleurs, en 1989, l’Asinerie nationale du baudet du Poitou vu le jour à Dampierre-sur-Boutonne en Charente-Maritime. Dans le même temps, un plan de sauvegarde a également été mis en œuvre par les Haras nationaux, avec le concours des éleveurs et du parc naturel régional du Marais poitevin pour sauvegarder l’espèce.